Description
Le Gombo, Abelmoschus esculentus, famille des malvaceae, est une plante tropicale à fleurs.
Cette variété, très vigoureuse et ramifiée, peut atteindre 2 m de haut et offre des fruits vert pâle de 15 cm de long, de section arrondie, qui se consomment crus ou cuits. Les fruits contiennent une substance mucilagineuse qui épaissit les potages, sauces et ragoûts.
La germination des gombos est parfois capricieuse. Entre mars et mai, faire tremper les graines pendant 24 h avant le semis puis semer en godet, à 25 °C, 6 semaines avant la mise en place après les dernières gelées.
Le gombo aime pousser en plein soleil, dans un sol riche et profond. Un arrosage relativement abondant lui sera profitable !
Originaire d’Afrique. en Louisiane, on l’appelle aussi « Okra« .
Son nom « Gombo » est issu du bantou de région angolaise ki-ngombo.
Son fruit est une capsule de forme pyramidale récoltée verte et employée comme légume et comme condiment. Sa section transversale montre cinq carpelles qui forment un pentagone régulier. Sa peau est couverte de soies duveteuses.
Le gombo est une grande herbe, annuelle, à la tige érigée pouvant atteindre 2 m 50 de hauteur. Les feuilles sont palmatilobées et sont portées par long pétiole (jusqu’à 35 cm).
Les fleurs solitaires, axillaires, sont formées d’un calice spathacé. Elles sont de couleurs jaunes ou jaunâtres, tachés de pourpre à la base.
Le fruit est une capsule de 8 à 25 cm de long, poilue, anguleuse, ovoïde-lancéolée, longuement pointue.
Historique
Le Gombo était déjà cultivé par les Égyptiens. Il fut importé en Europe par les Maures espagnols au XIIe siècle. C’est au XVIIe siècle qu’il fut introduit en Amérique par les esclaves.
Esclaves et maîtres, parlant créole, utilisaient ce mot pour parler des plantes en général.
Aujourd’hui, le gombo est consommé dans la quasi totalité de l’Afrique tout au long de l’année.
Comment les préparer
Frotter doucement les gombos qui ont du duvet avec une brosse à légumes. Laver les gombos puis égoutter-les.
Pour cuire les gombos entiers, couper la tige et le bout du capuchon.
Le fruit contient une substance mucilagineuse (de texture gélatineuse) utile pour épaissir soupes et ragoûts.
Le gombo se mange cru en salade ou cuit et il fait partie de nombreux plats de la cuisine créole, africaine ou japonaise. il entre notamment dans la fabrication du calalou antillais.
Il s’associe bien avec la tomate, l’oignon, l’igname, le poivron, le curry, la coriandre, l’origan, le citron, le vinaigre et d’autres épices comme le ras el hanout.
On utilise le gombo dans des sauces avec de la viande blanche ou du poulet.
Les graines mûres, grillées, peuvent être utilisé en guise de café.
Les jeunes feuilles peuvent être consommées comme des épinards ; elles sont parfois données au bétail comme fourrage.
Le mucilage du gombo est utilisé pour la fabrication de confiseries.
En Louisiane, le gombo fait partie des ingrédients incontournables de la cuisine cajun.
On peut introduire les gombos dans un tajine. On peut le braiser, le bouillir, le cuire à la vapeur, le paner pour le frire, le sauter, le mariner.
Séché, le gombo peut être transformer en farine.
On tire de ses graines une huile comestible.
Attention, trop cuit il devient pâteux.
Côte d’ivoire : le gombo y est une spécialité que l’on cuisine souvent en sauce sur du riz blanc.
Albanie : on le consomme en gratin ou en ratatouille.
Au sud des États-Unis, les gombos sont braisés à la tomate. On fait aussi frire des rondelles de gombos.
Soupe canadienne : soupe dont le fond est constitué d’un mélange de céleri, poivron vert, oignon que l’on fait revenir avec des gombos coupés en rondelles.
Calalou antillais : feuilles de calalou et/ou de madère cuite avec des gombos, des oignons, de l’ail, des herbages (brèdes, feuilles de manioc, épinards, laitue), du persil, de la queue de porc salée (mise à dessaler depuis la veille) ou de la viande sans os (boeuf, mouton, poulet), du lard fumé ou demi-sel, de l’huile, du piment, des clous de girofle, du thym, sel et poivre. Les herbages sont triés, lavés, hachés grossièrement. Les oignons sont pelés et hachés. Le persil est lavé et finement coupé. Les gombos sont lavés, équeutés et coupés en rondelles. Le lard est coupé en lardons après avoir été blanchi s’il est salé.
Les queues de porc sont coupées en morceaux et blanchies à l’eau bouillante.
On fait revenir dans une cocotte, les oignons, l’ail, les lardons et les branches de thym effeuillées. On ajoute les herbages, les gombos, le persil, du poivre, des clous de girofle et le piment entier.
On fait suer les légumes à couvert, puis on mouille avec de l’eau bouillante. On ajoute ensuite les queues et on mélange. On laisse frissonner 20 minutes.
Lorsque les légumes sont tendres, on les retire du feu. On enlève aussi le lard, les queues de porc et le piment et on passe le tout à la moulinette pour rendre le mélange onctueux.
On porte à nouveau la purée de légumes sur feu très doux et l’on rajoute un peu d’eau si elle est trop épaisse. On réintègre dans la cocotte les lardons, les queues et le piment en prenant garde de ne pas le percer et l’on fait mijoter à feu très doux durant environ 20 minutes, sans porter à ébullition.
On obtient alors une purée épaisse. Le calalou est servi dans un plat creux accompagné de riz. Ne pas oublier de retirer le piment.
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