Hibiscus Sabdariffa-BISSAP

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Description

Le BISSAP (ou Oseille de Guinée) est une plante arbustive formant des calices renflés rouge vif, utilisés pour confectionner tisanes, confitures et sorbets acidulés et rafraîchissants. Ses feuilles sont utilisables en mesclun.

Hibiscus sabdariffa : origine et description

L’hibiscus sabdariffa appartient à la famille des Malvaceae (ou Malvacées). Originaire de Guinée, il s’est peu à peu étendu à d’autres régions d’Afrique. On le trouve également au Mexique. Cette variété d’hibiscus est, selon les régions, appelée roselle, groseille pays, groseille de Noël, mais surtout oseille de Guinée.

Il s’agit d’une plante herbacée arbustive qui, à l’âge adulte, atteint une hauteur de 2 à 4 m selon ses conditions de vie.

Son feuillage caduc est composé de feuilles vertes lancéolées. Quant à ses fleurs, elles sont d’un diamètre relativement important pouvant atteindre 8 cm. Chaque fleur s’ouvre en corolle composée de 5 pétales. Cette fleur est pourpre en son cœur et ses pétales présentent un dégradé allant du jaune au rose.

La culture de l’hibiscus sabdariffa exige une exposition très ensoleillée. Cette plante originaire d’Afrique ne supporte en effet pas les températures inférieures à 0 °C, mais elle adore la chaleur.

Plantation de l’oseille de Guinée

Le printemps est la meilleure période pour planter l’hibiscus sabdariffa en conteneur. Il faut juste s’assurer que la terre ait eu le temps de se réchauffer après l’hiver.

Cette plante arbustive exotique peut être placée au milieu d’une pelouse ensoleillée, en massif mais aussi en pot. Cette dernière solution est idéale car cela permet de la placer sous abri durant l’hiver.

L’hibiscus aime les sols bien drainés et humifères. Un mélange de terre et de compost est nécessaire au moment de la plantation. Par la suite, il n’est en revanche pas utile de fertiliser.

Il est indispensable d’observer des arrosages fréquents, notamment en période chaude. Un manque d’eau peut vite se montrer dévastateur pour l’hibiscus sabdariffa. En cas d’absence prolongée en été de son propriétaire, il est essentiel de demander à un proche de venir l’arroser ou de recourir à un système d’arrosage automatique.

Toutefois, dès l’arrivée de l’automne, sous nos latitudes en tous cas, il faut réduire les arrosages et isoler la plante d’un excès d’humidité ambiante. C’est à cette saison que l’hibiscus est en pleine période de fructification.

L’oseille de Guinée peut être cultivé uniquement comme plante arbustive ornementale ou dans le but de récupérer ses fleurs et bénéficier de leurs vertus pour l’organisme. La récolte des fleurs d’hibiscus se fait alors au fur et à mesure de la floraison.

En ce qui concerne la récolte des graines d’hibiscus, elle a lieu en automne. Une fois les graines stockées dans un lieu abrité, elles pourront être utilisées pour les semis sous serre au printemps suivant pour multiplication. Il suffira de semer les graines en pots dès le printemps, toujours sous abri, de maintenir un substrat humide et d’attendre la levée. On installera enfin les jeunes plants en pleine terre dès que les risques de gelées ne seront plus à craindre.

Attention : l’hibiscus est assez sensible à l’araignée rouge (acarien de la famille des Tetranychidae) ainsi qu’au puceron.

Pour la petite histoire :

Le bissap est le nom donné en wolof sénégalais à une infusion de fleurs d’hibiscus sabdariffa, mais on retrouve cette boisson dans de nombreux pays du monde.

Voici les appellations les plus répandues du bissap dans le monde : karkadé (Égypte), agua de Jamaica (Mexique), foléré (Cameroun), groseille pays (Antilles), dableni (Mali, Côte d’Ivoire, ou Burkina), karakandji (Centrafrique), zobo (Nigéria), Ngai Ngai (Congo), thé rose, thé de l’Empire, boisson des pharaons, etc.

L’hibiscus sabdariffa utilisée pour faire du bissap, aussi appelé oseille de Guinée ou roselle, est une plante tropicale vivace, originaire d’Asie et des îles du Pacifique, qui pousse jusqu’à 3 mètres de haut et au moins 2 mètres de large. Elle produit de nombreuses fleurs ressemblant à du papier qui, quand elles fanent et que les pétales tombent, dévoile le calice rouge vif. Même si toute la fleur peut être employée pour faire la boisson, on utilise généralement que le calice.

Les calices verts (ou blancs) sont utilisés pour la préparation de sauces et de condiments, et il est courant d’utiliser le rouge pour faire du sirop d’hibiscus.

Attention, il existe plus de 200 espèces d’hibiscus dans le monde, elles sont loin d’être toutes consommables, et seule l’infu­sion d’hibiscus sab­da­rif­fa donne le bissap. On en fait aussi des confiseries comme l’hibiscus confit à manger comme un bonbon.

Les infusions d’hibiscus sont employées comme remède depuis l’Égypte antique, où on l’utilisait notamment pour abaisser la température du corps en cas de coup de chaud, comme aphrodisiaque, et contre les insomnies et l’agitation.

Elles sont encore employées aujourd’hui dans de nombreuses médecines traditionnelles.

Le bissap possède des vertus hypotensives permettant de lutter contre l’hypertension artérielle, et propriétés protectrices pour le cœur.

Des études ont été menées pour prouver l’efficacité de l’hibiscus comme un traitement naturel contre l’hypertension artérielle. En 2013, une étude sur des personnes atteintes de diabète et d’hypertension qui consommaient 3 verres de bissap par jour, a montré, après 4 semaines, une baisse significative de la tension artérielle.

Une récente étude de l’Université de Boston menée sur 65 hommes et femmes de 30 à 70 ans en bonne santé, a confirmé que boire 3 tasses de jus de bissap par jour pendant au moins 6 semaines permettait de réduire la tension artérielle systolique de plus de 7 %.

Une autre étude a montré que l’infusion d’hibiscus sabdariffa pouvait même être plus efficace que l’hydrochlorothiazide, une molécule largement utilisée contre l’hypertension, mais sans présenter d’effets secondaires.

En effet, aucune étude n’a mis en évidence d’effets secondaires indésirables liés à la consommation de tisane d’hibiscus, si cette consommation n’excède pas les quantités recommandées.

Le bissap est très employé, notamment en Égypte, pour réduire le cholestérol et les triglycérides chez les personnes souffrant de syndrome métabolique.

En effet, une étude a montré que le jus d’hibiscus aide les gens souffrant de dyslipidémie à mieux équilibrer leur niveau de cholestérol et de triglycérides. La dyslipidémie est caractérisée par un fort taux de cholestérol plasmatique, de triglycérides ou par un taux de cholestérol HDL (bon cholestérol) bas.

En luttant contre le mauvais cholestérol (LDL) et les triglycérides, l’hibiscus permet donc de prévenir le risque d’apparition de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

D’ailleurs, une étude a montré que l’extrait d’hibiscus était un excellent remède naturel pour réduire le cholestérol et les triglycérides chez les personnes souffrant de syndrome métabolique.

Action antioxydante

L’infusion d’hibiscus est une excellente source d’antioxydants, notamment des anthocyanes de la famille des polyphénols, pigments naturels qui donnent à la fleur sa belle couleur rouge.

Ces antioxydants permettent de protéger les cellules de l’organisme de l’effet des radicaux libres, des molécules qui entraînent un vieillissement prématuré des cellules et le développement de certaines maladies liées au vieillissement : cancers, cirrhose, Parkinson, Alzheimer, etc.

D’ailleurs, des études sont menées pour étudier l’effet de l’hibiscus sur les cancers, particulièrement la leucémie et le cancer de l’estomac pour qui les résultats sont prometteurs.

Action sur le diabète

Des études ont montré que boire de l’infusion d’hibiscus au moins une fois par jour permet à l’organisme de lutter contre la résistance à l’insuline, donc à aider à stabiliser et maintenir un bon taux de glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Action sur l’obésité

D’après certaines études, l’hibiscus permettrait de maigrir, ou du moins faciliter la perte de poids et prévenir les problèmes de santé liés au surpoids et à l’obésité.

Son effet proviendrait de ses propriétés permettant d’accélérer le métabolisme, mais aussi de diminuer l’absorption d’amidon et de saccharose suite à un repas.

L’hibiscus permettrait aussi d’empêcher l’accumulation de graisses. Une étude a montré cette action dans le foie, accumulation qui peut potentiellement mener à une cirrhose, un cancer, ou l’insuffisance hépatocellulaire. Cet effet permettrait donc de lutter contre la stéatose hépatique non alcoolique (NASH), une surcharge en graisse du foie sans rapport avec la consommation d’alcool.

Action sur le système urinaire

L’hibiscus possède d’excellentes propriétés diurétique et antiseptique, il est donc tout indiqué pour soigner les petites infections urinaires, et prévenir la formation de calculs rénaux.

L’hibiscus est en effet efficace pour drainer la vessie et pour le bon fonctionnement du système urinaire en général, propriétés reconnues par l’EFSA, l’autorité européenne de sécurité des aliments.

Autres bienfaits

Le jus d’hibiscus est un excellent digestif qui permet de lutter contre tous les troubles légers liés à la digestion.

C’est un excellent tonifiant, permettant de lutter contre les coups de fatigue passagers.

Dans de nombreuses médecines traditionnelles, le jus d’hibiscus est consommé pour lutter contre les états dépressifs, agissant à la fois sur la fatigue, la paresse, le manque de motivation, etc. Cette action proviendrait de l’effet de certains bio-flavonoïdes, des études sont en cours, pour comprendre ses bienfaits sur la dépression.

L’hibiscus possède des propriétés antiseptiques, antibactériennes, anti-inflammatoires et antivirales, il permettrait d’aider à soigner les rhumes, toux, angines, rhinites, grippes et toutes les inflammations des voies respiratoires supérieures.

Le bissap et ses propriétés antalgiques permettent de soulager les douleurs menstruelles, mais aussi de les faciliter.

En cataplasme, on l’utilise pour soigner les eczémas suintants, les allergies, les œdèmes et les dermatoses.

Résumé des bienfaits

Le jus de bissap est :

  • antibactérien
  • anti-inflammatoire
  • antiseptique
  • antalgique (contre la douleur)
  • diurétique
  • cholagogue
  • emménagogue
  • hypotenseur
  • hypocholestérolémiant
  • adoucissante
  • anti-asthénique
  • antispasmodique
  • légèrement laxative

Comment préparer du jus de bissap ?

Il existe plusieurs méthodes, découvrez la recette du bissap sénégalais ou alors testez celle-ci :

Ingrédients

  • 1.5 l d’eau
  • 100 g de fleurs séchées d’hibiscus
  • 50 g de sucre
  • Facultatif : pain de singe, menthe, gingembre, etc.

Préparation de la boisson

  1. Faites bouillir l’eau
  2. Mettez les fleurs dans l’eau et laissez bouillir pendant 20 min
  3. Laissez refroidir et filtrez
  4. Ajoutez le sucre et éventuellement un ingrédient supplémentaire de votre choix et c’est prêt !

Vous pouvez boire chaud ou froid, voire légèrement glacé : placez votre bissap au congélateur quelques heures, le temps que la glace commence à se former, mais sans faire un glaçon, c’est très rafraichissant !

Quel est le goût du bissap ?

L’infusion d’hibiscus possède un goût acidulé avec un parfum subtil de fruits rouges. Étonnamment fruitée, sa saveur se rapproche de la cranberry avec une touche de framboise.

Bonus : la recette d’Alain Passard

Alain Pas­sard est un chef cuisinier français, propriétaire du restaurant parisien 3 étoiles L’Arpège et voici sa recette : dans une grande casserole, versez 1 l d’eau miné­rale, ajoutez 50 g de sucre semoule, 3 grains de poivre noir, 1 clou de girofle, 1⁄2 bâton de can­nelle, le zeste d’1/4 de citron, le zeste d’1/4 d’orange, 1/2 gousse de vanille avec les graines, 60 g de fleurs d’hibiscus séchées, et faites chauf­fer à feu doux. Quand ça frémit, retirez du feu et laissez infuser 2 h. Fil­trez et servez bien frais.

Effets secondaires et contre-indications

Par principe de précaution, la consommation de jus d’hibiscus est déconseillée chez les femmes enceintes, les jeunes enfants et les femmes qui allaitent.

En dosage normal, il n’existe pas d’effets indésirables à la consommation de bissap. Contrairement à ce qu’on croit, le bissap n’empêche pas de dormir.

En excès, l’infusion d’hibiscus pourrait s’avérer nocive pour le foie, mais à des doses tellement élevées qu’il serait difficile d’en arriver là.

Pour la petite histoire

Les origines de l’hibiscus remontent au Soudan, mais comme nous l’avons déjà dit, les premières traces d’utilisation de l’hibiscus comme boisson et remède remontent aux Égyptiens. Ils pensaient que l’eau d’hibiscus développait le désir sexuel chez les femmes qui avaient, par conséquent, interdiction d’en consommer.

La plante a été introduite au Séné­gal au 19e siècle, pour devenir la boisson phare de toute l’Afrique de l’Ouest, avec le jus de gingembre et le bouye (jus de baobab). On la consomme pour toutes les occasions, fêtes, mariages, etc.

L’ensemble de la plante est utilisé, il n’y a pas de gâchis avec l’hibiscus. Les feuilles s’emploient en sauce, pour donner une saveur légèrement aigre et acide, les tiges sont utilisées pour produire des fibres, et les racines sont elles aussi uti­li­sées en remède naturel, présent dans de nombreuses phar­ma­co­pées.

Aujourd’hui, on utilise la fleur d’hibiscus sous forme de boisson bien sûr, mais aussi :

  • en cuisine en purée ou en sauce comme au Cameroun, au Congo Kinshasa, au Congo Brazzaville, au Gabon, etc.
  • en confiture
  • en cosmétique, notamment mélangée à du henné pour colorer et faire briller les cheveux
  • en colorant alimentaire, en remplacement des colorants chimiques
  • pour faire briller les chaussures : eh oui ! En Asie, la fleur d’hibiscus est connue comme la fleur de chaussure, car on l’emploie pour faire briller les chaussures
  • en offrande : en Inde, on les offre à la déesse Kali afin qu’elle exauce les voeux

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