Description
Lorsqu’on parle de coriandre, on fait référence à une seule plante, mais à deux emplois : ses graines fournissent une épice et ses feuilles, une herbe aromatique.
Si les premières portent toujours le nom de « coriandre », les secondes sont parfois appelées autrement – cilantro, persil arabe, persil mexicain ou persil chinois – ce qui peut donner à penser qu’il s’agit de deux plantes différentes. Soulignons en outre que la plante appelée « coriandre vietnamienne » dans le commerce n’a rien à voir avec la véritable coriandre, pas plus que celle que l’on désigne sous le nom de « coriandre mexicaine ».
Il n’y a rien comme les feuilles de coriandre pour aromatiser une salsa mexicaine.
Les graines sont indispensables dans les currys et le couscous, de même que dans de nombreux plats sucrés.
Même les racines sont comestibles. Il suffit de bien les hacher avant de les ajouter aux plats d’inspiration thaïlandaise.
La coriandre est une plante annuelle tout à fait adaptée à nos climats, l’entretien, de la plantation ou du semis à la récolte est facile.
De manière général, on peut considérer que le semis de coriandre en extérieur peut commencer dès le mois d’avril dans la moitié sud et mai pour la moitié nord.
Mais il est tout à fait possible de commencer à semer en serre chaude ou en intérieur dès le mois de février/mars.
la coriandre n’aime pas être déplacée et aura toujours un meilleur développement si elle est semée directement en place.
Comme cette plante est de cycle court et cherche à monter à graine très vite, que rien ne peut l’en empêcher, il vaut mieux échelonner régulièrement ses semis, afin de profiter durablement de son feuillage !
Plante aux multiples vertus :
La coriandre renferme plusieurs composés antioxydants, principalement sous forme d’acides phénoliques, mais aussi de coumarins, de terpénoïdes et de flavonoïdes . Les feuilles de coriandre contiendraient davantage d’acides phénoliques que ses graines. En contrepartie, les graines renferment une petite quantité de flavonoïdes, des composés absents des feuilles. Une étude in vitro rapporte par ailleurs une activité antioxydante supérieure dans des extraits de feuilles de coriandre comparativement aux graines.
La coriandre contre le diabète?
Des chercheurs ont démontré que l’ajout d’extraits de graines de coriandre à l’alimentation de souris diabétiques menait à une diminution de leur glycémie. Les graines de coriandre contiendraient des composés capables de stimuler la sécrétion d’insuline et d’augmenter l’entrée du glucose dans les cellules. Selon les auteurs de l’étude, la coriandre pourrait représenter un nouvel adjuvant alimentaire pour le contrôle de la glycémie chez les personnes diabétiques. Des études cliniques contrôlées sont toutefois nécessaire afin de vérifier si un tel effet se produit aussi chez l’humain.
Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs, les feuilles de coriandre fraîches contiennent des caroténoïdes, dont le bêta-carotène. À titre de comparaison, 125 ml de coriandre fraîche contiendrait presque autant de bêta-carotène que 250 ml de brocoli. Par contre, la même quantité de coriandre fraîche en contiendrait dix fois moins qu’une carotte, un légume reconnu pour son contenu exceptionnel en bêta-carotène. Rappelons que le bêta-carotène est mieux absorbé dans l’organisme avec des lipides au même repas et qu’il a la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme. Les graines de coriandre, quant à elles, ne contiendraient pas ce précieux composé antioxydant.
En plus de contribuer à l’activité antioxydante de la coriandre, la présence de ces substances expliquerait en partie son activité antibactérienne observée in vitro. Toujours dans des conditions expérimentales, il a été démontré que certains composés antioxydants des graines de coriandre présentaient aussi un effet antioxydant sur des cellules humaines. Même si cette étude n’évalue pas la consommation spécifique de graines de coriandre, les résultats révèlent un certain effet protecteur contre le stress oxydatif dans l’organisme.
Lipides sanguins. Des recherches réalisées chez les rats ont révélé que l’ajout de graines de coriandre à leur diète pouvait diminuer les taux de cholestérol total, de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et de triglycérides, en plus d’augmenter les taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol)6,7. Il est à noter que ces propriétés ont été observées chez des animaux ayant un profil lipidique déjà détérioré et que la quantité de graines de coriandre utilisée représentait 10 % de leur alimentation quotidienne. Un des mécanismes d’action serait la diminution de l’absorption des acides biliaires dans l’intestin par l’effet de la coriandre, résultant ainsi en une diminution du cholestérol dans l’organisme. Ces résultats très préliminaires devront être évalués chez l’humain avant de conclure à l’efficacité probante de la consommation de coriandre sur les lipides sanguins.
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